Le salon Batibouw commence aujourd’hui. Une enquête d’iVOX, effectuée pour le compte du salon, nous apprend que 42 % des Belges optent toujours pour les maisons quatre façades, suivies par les appartements (35 %), les maisons trois façades (21 %), et les maisons de rangée (14 %). Le Belge reste donc classique dans ses choix de logement. Cela n’a donc rien d’étonnant que les formes de logement alternatives, comme les tiny houses et le co-housing, ne sont pas perçues comme une possibilité de logement pour trois-quarts des Belges. Parmi les nouvelles formes de logement, les maisons modulaires sont considérées comme l'alternative la plus valable : 41 % des Belges, montrant un intérêt dans les formes de logement alternatives, envisagent d’opter pour un logement comme celui-ci.
Niko Demeester, Administrateur délégué d’Embuild, assure : « Les logements modulaires offrent une réponse aux besoins croissants en logement, puisqu'ils peuvent être construits de manière rapide et efficace. Ils peuvent donc proposer une solution aux besoins en logements supplémentaires. D’ici 2030, nous devons construire 375 000 logements supplémentaires dans notre pays pour éviter une crise du logement. Dans ce cadre, les méthodes de construction modulaires peuvent permettre de livrer des logements de qualité dans un court laps de temps. En outre, la construction modulaire garantit de la flexibilité durant la phase de projet et d’exécution, et répond donc aux besoins du consommateur. »
Afin d’éviter une crise du logement, Embuild demande aux autorités d’accorder davantage de permis, et de les accorder plus rapidement, pour les projets de construction. De plus, nous demandons aux pouvoirs communaux d'être plus conciliants lorsque des étages résidentiels supplémentaires sont ajoutés. Actuellement, de nombreuses administrations locales craignent ce qu'on appelle l'appartementisation, car de nombreux bâtiments bas préserveraient le caractère rural de leur commune. Suite au stop à l’étalement urbain, par ailleurs soutenu par notre secteur, il n’y a pas d’autre option que de construire plus haut, pour prévoir suffisamment de logements supplémentaires pour tous.
Enfin, la fédération de la construction insiste sur le fait que les particuliers ont actuellement tout intérêt à se lancer dans un projet de (re)construction.
- Les prix des logements baissent : ils diminuent à Bruxelles (-1 %) et en Wallonie (-2,5 %), alors qu’en Flandre, ils augmentent moins que l’inflation.
- En outre, le prix des matériaux de construction s’est stabilisé depuis l’année dernière.
- Avec des taux hypothécaires de 3 %, nous nous situons pour le moment à un niveau normal. Les taux d'intérêt ne baisseront pas rapidement ni de manière significative.