Réforme fiscale : la rénovation ne sera pas taxée davantage mais quid des démolitions-reconstructions ?
Embuild, la fédération de la construction, se montre mitigée concernant l’arrêt des discussions sur la réforme fiscale au sein du gouvernement fédéral. D’une part, il est positif de voir que la rénovation reste ainsi avec une TVA à 6 %, afin de ne pas alourdir les coûts pour les particuliers. D’autre part, le taux de TVA à 6 % pour les démolitions-reconstructions risque de repasser à 21 % dès 2024, à l’exception des 32 centres urbains. La mesure temporaire concernant la TVA à 6 % sur les panneaux solaires, les chauffe-eau solaires et les pompes à chaleur dans les logements de moins de 10 ans échoit également à la fin de cette année. Selon la fédération de la construction, ceci est très regrettable, car nous devons tout faire pour encourager les consommateurs à entreprendre des rénovations énergétiques, afin de rendre notre parc de logements neutre en carbone d'ici 2050.
Embuild se montre mitigée concernant l’arrêt des discussions sur la réforme fiscale. D'un côté, c’est positif car la rénovation des logements plus anciens reste avec une TVA à 6 %. Mais deux autres mesures fiscales importantes visant à rendre notre parc de logements plus durable se terminent cette année : la TVA réduite à 6 % sur les démolitions-reconstructions repassera dès 2024 à 21 %, à l’exception des 32 centres urbains, et le taux de TVA temporaire à 6 % sur les panneaux solaires, les chauffe-eau solaires et les pompes à chaleur dans les logements de moins de 10 ans échoit également à la fin de l’année 2023.
Pourtant, selon la fédération de la construction, il s'agit de deux mesures fiscales nécessaires dans le contexte des objectifs climatiques et de la nécessité d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Embuild demande donc que les deux réductions de TVA soient rendues permanentes après leur expiration à la fin 2023. Dans le cas contraire, le prix des constructions et rénovations énergétiques sera plus élevé pour le consommateur.