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En Belgique, le nombre de jeunes qui suivent une formation construction dans l’enseignement secondaire reste stable

Twee mannen in fluohesjes op werf langs brug.

Durant l’année scolaire 2022-2023, 17 576 jeunes suivaient une formation construction en Belgique dans le deuxième et le troisième degré de l’enseignement secondaire. Si ce chiffre reste stable depuis des années, selon Embuild, ce n’est pas une bonne nouvelle. Par rapport aux chiffres d’il y a une décennie (année scolaire 2012-2013), nous constatons même une baisse, de 18 %. « Notre secteur offre un travail varié et bien payé, de plus en plus technique », assure Niko Demeester, CEO d’Embuild. « C’est à nous de jouer davantage nos atouts, d’autant plus que, compte tenu des besoins en matière de logement et de rénovation, nous garantissons aussi la sécurité d'emploi dans les années à venir. »

 

Les chiffres de Constructiv, l’organisation service de la construction, montrent que les formations construction dans l’enseignement secondaire sont à la traîne en Belgique. En effet, par rapport aux chiffres d’il y a une décennie, nous comptons même 18 % d’élèves en moins dans ce type d’enseignement. Seule la Flandre a connu une augmentation au cours des trois dernières années scolaires, même si celle-ci reste faible. À Bruxelles et en Wallonie, les chiffres sont en baisse depuis quelques années.

Niko Demeester, CEO d'Embuild, explique : « Les jeunes doivent de nouveau exercer les métiers de maçon, électricien, dessinateur, ingénieur et bien d’autres. La construction fournit, comme elle le fait actuellement, des emplois stables et bien rémunérés. Ainsi, les ouvriers de la construction sont les mieux payés, après ceux de la chimie. Ces dernières années, le secteur de la construction et de l'installation s'est également résolument orienté vers des travaux plus légers, plus propres, plus sûrs et plus techniques.  Il faut faire connaître ces atouts au grand public, pour que de plus en plus de parents ne rechignent plus à inscrire leurs enfants dans une formation construction. »

Embuild continue d’ailleurs d’agir. Avec tous les autres partenaires sociaux de la construction, la fédération sectorielle a lancé une campagne d’image sur dix ans, « Nous construisons demain », avec, entre autres, une présence sur les festivals, dans des jeux, sur les réseaux sociaux, mais aussi un ConstruWizard qui met en contact les jeunes avec les formations, les stages et les emplois, avec ou sans l’aide d’un conseiller.

Dans les années à venir, la fédération de la construction prévoit d'intensifier tous ces efforts.  Ce sera également nécessaire, car les efforts en matière de logement et de rénovation ne feront qu'augmenter dans les années à venir, alors que 14 000 emplois restent déjà structurellement vacants dans la construction en Belgique.