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Embuild, le nouveau nom de la Confédération Construction

Niko Demeester en Thomas Scorier presenteren Embuild

Embuild, c’est le nouveau nom de la Confédération Construction. Le « Em » signifie à la fois « Empower » et « Embrace », soit renforcer et soutenir. Pourquoi cette nouvelle marque ? « Parce que la construction a changé et est plus innovante et durable que jamais. Notre organisation a également évolué, notre nom ne couvre plus tout ce que nous faisons », explique Niko Demeester, CEO d’Embuild.

L'année dernière, nous avons célébré le 75e anniversaire de la Confédération Construction en organisant un roadshow festif dans toute la Belgique. Depuis 1946, nous nous tenons derrière les entrepreneurs et les installateurs de la construction, en les aidant et en les soutenant partout où nous le pouvons. Mais nous sommes aussi résolument tournés vers l'avenir, pour continuer à évoluer avec toutes les entreprises actives dans le secteur de la construction. C'est pourquoi nous avons choisi un nouveau nom et une nouvelle marque : Embuild. Notre objectif reste le même, mais nous voulons améliorer notre valeur ajoutée pour nous projeter vers l’avenir.

Le logo d’Embuild prend la forme d’une brique pleine de points. « En effet, la brique est universellement reconnue comme le symbole de la construction, rappelez-vous la célèbre « brique dans le ventre » des Belges. Les points reflètent les nombreuses nouvelles technologies et techniques utilisées dans la construction, mais aussi la numérisation en forte augmentation dans tout le secteur et, enfin, la grande diversité des entreprises et des personnes dans notre branche », déclare le CEO d’Embuild. Désormais, nous utiliserons « The Belgian Construction Association » comme baseline, car Embuild reste la seule fédération de la construction active sur tout le territoire belge. Elle compte de loin le plus grand nombre de membres, et représente les indépendants, les PME et les grandes entreprises. L’objectif de cette baseline est de créer un lien clair avec notre ancien nom.

« Progress. Together. » Voici notre nouveau slogan : après tout, le secteur de la construction évolue rapidement. Niko Demeester : « La numérisation est en marche, nous utilisons des techniques de pointe, créons des nouvelles constructions et effectuons des rénovations durables, nous travaillons de manière plus sûre, etc. Par conséquent, nos entrepreneurs et nos installateurs vont de l’avant, ensemble : en effet, la construction est LE secteur où il faut travailler ensemble pour réaliser un projet. Nous contribuons également au progrès social : nous construisons, au sens propre comme au sens figuré, un avenir durable. »

La fédération de la construction avait besoin de rafraîchir complètement son nom et sa marque, un processus pris en main par le bureau spécialisé en ‘brand identity’, Hoet & Hoet. Le mot « confédération » sonne très démodé et peu attrayant pour les nouvelles entreprises. Le mot « construction » ne fait penser qu'à la construction d'une maison, alors que notre secteur couvre un large éventail d'activités et de techniques.

Le secteur de la construction a beaucoup grandi ces dernières années. Concrètement :

  • Notre secteur représente 5,5 % du PIB.
  • La construction génère 23 milliards de valeur ajoutée.
  • La construction emploie 217 400 personnes. Au cours des 20 dernières années, notre secteur a créé 1 000 emplois supplémentaires par an.
  • Notre secteur compte 81 500 indépendants et 121 000 entreprises.
  • La construction est le secteur des PME par excellence avec : 74 % d’indépendants, 25 % des entreprises ont de 1 à 49 travailleurs et 1 % des entreprises ont plus de 50 travailleurs.
  • Le secteur de la construction prend également des initiatives en matière de construction circulaire. Plus de 600 entreprises de construction bruxelloises se sont engagées, dans le cadre du projet « Build Circular.Brussels », à opter résolument pour la construction circulaire.
  • Notre secteur fait tout ce qui est en son pouvoir pour créer des emplois supplémentaires. En Wallonie, chaque personne qui commence une formation en bâtiment reçoit une prime de 2 000 euros.
  • La construction s’implique également dans la transition énergétique : entre 2017 et 2021, plus de 5 500 pompes à chaleur géothermiques ont été installées en Flandre.

Pour le moment, la construction doit faire face aux problèmes liés à la forte augmentation des prix des matériaux et de l’énergie, ainsi qu’à l'allongement des délais de livraison. Cependant, le secteur devrait afficher des taux de croissance de plus de 2 % en 2022 (tout comme la croissance économique attendue dans notre pays) et nous espérons que ce sera également le cas pour les années à venir. Cette croissance est principalement due à l'argent débloqué par l’UE pour la relance et à la reconstruction en Wallonie après les inondations de l'été dernier.

Afin d'imposer la marque et le nom Embuild sur le marché, l'association professionnelle lance une édition spéciale de son magazine Embuild Magazine, organise un événement pour les membres à Malines et Namur, et mène une campagne sur les médias sociaux, complétée par une campagne publicitaire.

Le nom « Embuild » ne sera pas seulement utilisé au niveau national. La marque est également introduite au niveau régional (par exemple, Embuild Wallonie et Embuild.Brussels) et local (par exemple, Embuild Hainaut), ainsi que dans un grand nombre d'associations du secteur du second œuvre et des professions complémentaires (par exemple, Embuild Vlaamse Schrijnwerkers, Embuild Dak - Embuild Toiture, Embuild Menuisiers Wallons). Embuild espère que ses autres fédérations professionnelles passeront également à la nouvelle marque.

Le « core business » d'Embuild reste le même : une fédération sectorielle professionnelle qui offre aide et conseils à ses membres et représente leurs intérêts auprès des différentes autorités. « Nous voulons améliorer et affiner encore notre valeur ajoutée pour nos membres alors que nous sommes confrontés à une période stimulante à court et à long terme », conclut Niko Demeester, CEO d'Embuild.

Durant toute cette journée, des interviews avec notre président, Thomas Scorier, sont possibles.