Niko Demeester (51 ans) occupait déjà, depuis le début de l'année, le poste de Directeur-général de la Confédération Construction pour apprendre les ficelles du métier auprès de Robert de Mûelenaere, qui fut à la tête de la fédération sectorielle durant 25 ans et qui prendra désormais une retraite bien méritée. Niko, économiste de formation, est fort d'une très belle expérience en tant que conseiller à la FEB, de manager chez Deloitte/CapGemini, de chef de cabinet auprès du Secrétaire d'État à la simplification administrative et auprès du Ministre pour l'Entreprise et la Simplification, de directeur-général de Statbel et de secrétaire général du Voka, le réseau flamand des entreprises.
Niko Demeester adresse déjà un message clair au monde politique. Selon lui, il faut accorder plus d'attention à l'activation des chercheurs d'emploi et des inactifs sur le marché de l'emploi et ce, sans tabous. « Il est inacceptable qu'énormément de secteurs, dont la construction, doivent faire face à une pénurie de personnel, alors que nous disposons d'un réservoir de talents disponibles à peine exploité. L'activation, la formation et le redéveloppement doivent être placés au centre de la politique d'emploi. Dans ce cadre, les entreprises de construction font beaucoup d'efforts ; il est important que les pouvoirs publics encouragent les inactifs à travailler. »
En outre, le nouveau leader de la Confédération Construction pense qu'il est grand temps de donner un coup de pouce à la relance promise. Cette année, par exemple, seule une partie très limitée du plan européen de Facilité pour la reprise et la résilience a été dépensée dans notre pays. Et ce, alors que notre pays a systématiquement sous-investi pendant des années. « Nous devons investir massivement durant les dix prochaines années pour relancer et "verdir" notre économie. C'est pourquoi nous insistons pour que les différents pouvoirs publics lancent les marchés publics et les permis nécessaires dans les meilleurs délais », conclut Niko Demeester.