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Le temps hivernal ralentit les travaux extérieurs dans 7 entreprises de construction sur 10 ; au moins 3 semaines de retard pour quasi la moitié d'entre elles

Wiellader in de sneeuw.

Cette semaine est marquée par le froid et le gel, la neige s’est même invitée aujourd'hui. Les entreprises de construction qui travaillent habituellement à l’extérieur (gros œuvre, travaux de toiture, travaux de voirie, génie hydraulique...) doivent alors avoir recours au chômage pour intempéries. Une étude menée par Embuild auprès de 303 entreprises de construction montre que 7 entreprises de construction sur 10 doivent faire face à des retards quand elles travaillent à l’extérieur : 26 % ont un retard de 3 à 4 semaines, et chez 22 % des entreprises, le retard dépasse les 4 semaines. « Depuis le mois d’octobre, le sort s’acharne sur les entreprises de construction qui travaillent à l’extérieur. D’abord à cause des fortes pluies, et maintenant à cause du gel et de la neige », regrette Niko Demeester, CEO d'Embuild. La fédération de la construction demande aux clients de faire preuve de compréhension par rapport à ces retards.

 

À cause du gel, et maintenant de la neige, il est presque impossible pour les entreprises de construction de travailler à l’extérieur. Non seulement, le froid a un impact sur la santé et la sécurité des travailleurs (p.ex. il est plus difficile de tenir des objets avec des doigts gelés), mais aussi sur certains matériaux (p.ex. modification de la composition du béton et du ciment).

 

Pour les entreprises de gros œuvre, de toiture, de génie hydraulique, de voiries, etc. il n’y a généralement rien d'autre à faire lors d'une vague de froid hivernale que de placer leurs travailleurs en chômage pour cause d'intempéries. C’est l’entrepreneur qui décide si la météo est trop mauvaise pour travailler, et décrète donc l’intempérie. Il doit toutefois la justifier auprès de l’ONEM.

 

Avec les fortes pluies connues durant l’automne, les entreprises de construction qui travaillent à l’extérieur avaient déjà pris du retard. L'étude d'Embuild montre qu'aujourd'hui, 7 entreprises de construction sur 10 réalisant des travaux en extérieur connaissent des retards :

 

  • 5 % moins d'une semaine de retard
  • 20 % un retard de 1 à 2 semaines
  • 27 % un retard de 2 à 3 semaines
  • 26 % un retard de 3 à 4 semaines
  • 22 % plus de 4 semaines de retard

 

 

 

 

Niko Demeester, CEO d'Embuild explique : « Nous demandons à nos clients de faire preuve de compréhension pour ces retards imprévus. Nous comprenons que la situation n’est pas idéale pour eux, mais il ne fait aucun doute qu’ils se rendent compte qu'il est clairement nécessaire de travailler en toute sécurité et dans de bonnes conditions. De plus, les clients peuvent être assurés que les entreprises de construction essaieront de résorber ce retard plus tard de la manière la plus efficace possible. »

 

La même enquête menée par Embuild montre que

 

  • 4 % des clients se montrent extrêmement compréhensifs à ce sujet
  • 20 % se montrent très compréhensifs à ce sujet
  • 47% se montrent compréhensifs
  • 17 % ne montrent que peu de compréhension
  • 12 % ne comprennent pas