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Avant les congés du bâtiment, un petit résumé des règles sur les voyages

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Depuis le 1er juillet dernier, de nouvelles règles sont d'application pour les déplacements internationaux. Comme vous le savez, le certificat COVID numérique européen constitue la base pour pouvoir voyager librement et en toute sécurité dans l'UE.

Il existe trois manières de recevoir un QR-code vert : être vacciné complètement depuis au moins deux semaines (certificat de vaccination), présenter un test PCR négatif datant de maximum 72 heures (certificat de test) ou prouver son immunité contre le coronavirus (certificat de rétablissement). En outre, n'oubliez pas que le Comité de concertation a décidé de ne plus faire de distinction entre les déplacements essentiels (p.ex. pour des raisons professionnelles) et non essentiels. Ainsi, le « Business Travel Abroad » (BTA) a été supprimé.

Les personnes qui séjournent plus de 48 heures à l'étranger doivent toutefois encore remplir le fameux Passenger Locator Form (PLF). Les personnes provenant d'une zone orange ou verte ne doivent pas être testées ou mises en quarantaine. Et cela vaut pour les résidents et les non-résidents. Mais faites attention, le code couleur peut changer durant votre séjour !

Retour d'une zone rouge

Les personnes qui reviennent d'une zone rouge mais qui disposent du certificat COVID européen ne doivent pas se faire tester ou se placer en quarantaine. Si vous ne disposez pas du certificat, vous devez vous soumettre à un test PCR dans les 48 heures suivant votre retour et vous isoler en attendant le résultat.

Les personnes venant de l'extérieur de l'Union européenne doivent être entièrement vaccinées (depuis plus de 2 semaines) avec un vaccin approuvé par l'Europe et doivent passer un test PCR le jour de leur arrivée. Si le test est négatif, la personne ne doit pas se placer en quarantaine.

Travailleurs frontaliers

Attention ! L'exception concernant les frontaliers, en vigueur depuis plusieurs mois, reste d'application. Ils ne doivent pas remplir de PLF, ne doivent pas passer de test et ne doivent pas se placer en quarantaine. Par souci d'exhaustivité, nous vous rappelons la définition « coronavirus » du travailleur frontalier : une personne qui exerce une activité salariée dans un État membre mais réside dans un autre État membre où elle retourne en règle générale quotidiennement ou au moins une fois par semaine.

Zones à haut risques exposées aux variants

Les résidents qui viennent d'une zone à haut risque où sont actifs les variants dangereux du virus devront passer dix jours en quarantaine, avec un test PCR obligatoire le premier et le septième jour. C'est une mesure de sécurité supplémentaire. Le fait d'être pleinement vacciné ou de présenter un test négatif récent du pays de départ ne change rien !

Les non-résidents sont même interdits d'entrée dans le pays. Sauf s'il s'agit d'un déplacement essentiel, il faut se mettre en quarantaine et passer un test au jour 1 et au jour 7. La liste des pays en zone à haut risque est régulièrement revue et peut être consultée, entre autres, sur les sites web du Centre de crise et des Affaires étrangères.

Pour les personnes domiciliées dans notre pays, nous vous rappelons également que les enfants de 6 à 17 ans inclus, ainsi que toutes les personnes de plus de 18 ans qui n'ont pas encore eu la chance d'être complètement vaccinés, ont droit à deux tests PCR gratuits. Cette mesure est d'application jusqu'au 30 septembre inclus.

Registre des travailleurs étrangers

Enfin, en ce qui concerne le retour des travailleurs détachés après les congés du bâtiment, nous tenons à souligner que le maître d'ouvrage belge des travaux (généralement l'entrepreneur principal) doit toujours tenir un registre des travailleurs étrangers et vérifier leur Passenger Locator Form. Les personnes qui ne présentent pas de PLF ne peuvent pas reprendre le travail.